
Thursday, March 4, 2010
Epiphany is hard Labour too #36

Epiphany is hard Labour too #35

No other choice than to Tango with you or over you #11
Wednesday, March 3, 2010
Tuesday, March 2, 2010
Monday, March 1, 2010
XXst century's icons & myths mapping our daily roaming en el Laberinto de la soledad #14

2008 / ..., Credit-crunch got me & my illusion on God # 38

Please, Sin with me as if I was your own Garden of Eden #50

2008 / ..., Credit-crunch got me but not my lucrative imagination # 37

les psychotiques sont des animistes comme les autres #26 ('The world is a click')

I put light in my paintings that does not exist in my country #34
les psychotiques sont des animistes comme les autres #25
2008 / ..., Credit-crunch got me but not my Anger #36


Saturday, February 27, 2010
XXIst century's icons & myths mapping our daily roaming en el Laberinto de la soledad #12

Exegi monumentum iPade perennius
Horace (Roman Odes, III.30)
Please, Sin me up once you net me down in joy #49

2008 / ..., Credit-crunch got me but not yet eGoliath #35

Friday, February 26, 2010
Please, Sin in abundance with me in the oceanic illusion of my smile's promises #45

Tuesday, February 23, 2010
Please, Sin in an alluring costume with your goody-goody leg #44

XXIst century's icons & myths mapping our daily roaming en el Laberinto de la soledad #11

Monday, February 22, 2010
Epiphany is hard Labour too #34

2008 / ..., Credit-crunch got me but not my ongoing guide for misanthropy #34

Friday, February 19, 2010
XXIst century's icons & myths mapping or daily roaming en el Laberinto de la soledad #10
No Time yet for Serenity, even for a Brestoise #17

Wednesday, February 17, 2010
No other choice than to Tango with you or over you #10
Telle est sa charge puisqu'en responsable de la délégation française pour le gouvernement à l'assemblée européenne, il se doit de réagir à la mise en cause de l'initiative gouvernementale.
Aussi juge-t-il "extrêmement désobligeant à l'égard de la République française" dans un communiqué de presse du douze février destiné à passer inapperçu.
Mais il y a l'art et la manière de le faire et, le noviciat de M. Audy ne l'aide guère à réussir ce service commandé.
Il regrette qu'un eurodéputé "s'immisce dans ce qui relève de la compétence d'un gouvernement".
Il feint ensuite de regretter la critique de l'opportunité du débat ("au moment où de grandes évolutions planétaires affectent l'ensemble des civilisations") quand M. Verhofstad en déplorait les termes.
M. Audy devrait en réalité regretter sa propre ignorance.
Il ignore les relations confraternelles privilégiées entre la Belgique et la France. Et puis la francophonie, il n'est jamais trop tard pour l'apprendre, implique des soucis de famille: on insiste pour que la famille éloignée se porte bien. M. Verhofstad s'inquiète de cette toux persistante qui bruisse le débat français. Son attention devrait plutôt rassurer, surtoutde la part d'un libéral peu éloigné de la famille politique de M. Audy.
M. Audy ignore - funeste sort!- les implications des relations d'amour où la nécessité fait loi et où des vérités sont bonnes à dire, même d'un ton pacifié et d'un regret contenu comme celui du francophile et ancien premier ministre belge.
M. Audy ignore enfin que dans l'Union Européenne les turbulences d'un pays impactent le reste de l'Union et peuvent même l'inquiéter; l'indépendance identitaire n'est - au mieux- qu'une nostalgie.
Point d'ingérence donc dans l'inquiétude de M. Verhostad à l'égard des essais de définitions de l'identité française.
M. Audy est un eurodéputé novice; pour son excuse, l'exercice de son mandat n'a que sept mois au compteur. Sans doute n'a-t-il pas eu le temps de réaliser que l'UE a recentré le rôle des représentants directs des citoyens européens: le parlement national a droit de regard sur la subsidiarité de l'Europe désormais et le parlement européen, bien décidé à faire entrer l'UE dans une "ère parlementaire", ne se prive pas de regarder la France comme les vingt-six autres Etat, à savoir avec intérêt et attente (cf la Roumanie et ses minorités tziganes, l'Italie et sa gestion des flux migratoires, l'Autriche et Jorg Haider, la Pologne et le traitement des homosexuels, etc).
Un gouvernement national peut avoir en effet pour compétence d'imposer un 'débat' sur la nature de l'identité nationale à ces sujets, comme le souligne M. Audy. Croire que les vint-six autres pays de l'Union resteraient muets devant les dérapages identitaires et unanimement regretés relève d'un autre âge politique à l'heure d'une Union européenne politique et d'un territoire culturel 'globalisé'.
M. Audy aurait pu avoir juridiquement raison à propos des compétences nationales mais à l'évidence a politiquement tort. "Uni dans la diversité" est un principe directeur qui a échappé à la prise de son mandat: il est au fronton de l'Union européenne que lui et son parti majoriatire au Parlement européen servent.
I.Kipbustin, Andy Warhol & the e-Factory
Sunday, February 14, 2010
Please, Sin & whisper in my hair like exhalating birds #42

2008 / ..., Creditcrunch got me but not the confirmation of the European Commission #33

Avant de passer au vote d’investiture de la nouvelle Commission européenne le 9 février dernier, les présidents de partis du Parlement européen se succèdent au micro pour présenter leur dernier commentaire; en gros, le soutien est conditionnel: la Commission doit avoir une vision plus ambitieuse de l’UE.
Les représentants de la Commission présents dans l’hémicycle écoutent poliment; tout le monde attend la fin de ce qui n’est ce jour-là qu’une formalité avant que la Commission ne reçoive sa ‘légitimité démocratique’. Le déjeuner est pour bientôt. Vient le tour du président du parti des Verts Daniel Cohn-Bendit et la matinée prend une autre tournure: prenant de court l’assemblée par sa verve, il tient un discours inattendu et politisé à l’égard de la Commission.
Pour mémoire, le parlement européen est élu au suffrage universel de tous les Etats-Membres depuis 1979; sur ce fondement de representativité, il n’a eu de cesse de faire bouger les lignes de pouvoir partagé par l’UE. Néanmoins, le personnel politique fait rarement et spontanément de cette assemblée un lieu d’ambition: la scène politique nationale, plus historique et plus brillante, a encore logiquement les préférences.
La politisation de l’UE pourrait être entendue comme la réintroduction des idées et, surtout, des responsabilités politiques dans les débats techniques. Cette politisation a peiné à émerger auprès du parlement européen et a tenu à des personnalités fortes mais rares, Ana Palacio (1994-2002), Jean-Louis Bourlanges (1989-2007) pour ne citer qu’elles.
Cette politisation a toutefois eu ses lauriers sur lesquels se reposer: la déchéance en 1999 de la Commission présidée par Jacques Santer (notamment pour népotisme), le refus en 2009 d’adopter la directive relative au temps de travail faute d’un accord pour limiter le temps de travail hebdomadaire à 48 heures.
Mais le reproche d’une absence de ‘scène politique européenne’ a pu perdurer grâce à une paresse - réelle - de la presse à rapporter l’activité européenne et grâce à cette absence de politisation de la vie de l’UE, laissant trop souvent l’Europe là où la Commission et le Conseil l’avaient trouvée: dans un savant technocratisme.
Autant dire qu’au moment de leur investiture le 9 février dernier, la Commission européenne s’est présentée après le petit-déjeuner devant les députés européens en attendant que le ronronnement habituel des soit-disants tribuns conclut le vote d’ores et déjà connu comme positif.
La configuration avait pourtant changé.
D’abord, les députés européens élus en juin dernier sont de moins en moins de seconds couteaux; le déplacement de l’épicentre politique des capitales nationales à Bruxelles est désormais une situation reconnue.
Pour prendre un exemple, la présidence du groupe Libéral du parlement est confié à l’ancien premier ministre belge Guy Verhofstad (pressenti un temps pour être ‘président de l’UE’ en 2009 ni pour être désigné président de la Commission en 2004 mais qui s’est distingué lors de la rédaction de la Constitution de l’Europe). Fort de ce déplacement de l’épicentre politique, Daniel Cohn-Bendit n’a eu de cesse durant son précédent mandat d’élu européen d’appeler à une ‘politisation’ de l’activité parlementaire.
M. Verhofstad résume cela en affirmant: «Nous entrons dans un régime parlementaire» (pour la première fois ce nouveau Parlement a exigé de M. Barroso qu’il présente un programme de gouvernement avant de l’investir comme président de la Commission européenne).
Parallèlement les Etats ont encore décidé de confier de leadership de l’UE à des personnalités qui se distinguent par leur discrétion; la plus récente illustration étant la nomination de Mme Catherine Ashton aux postes de vice-présidente de la Commission et de haute représentante de l'UE pour les affaires étrangères qui se donne pour programme « une diplomatie discrète » et la nécessité de « promouvoir la paix » mais qui a tardé à réagir au séisme meurtrier d’Haïti.
Si bien que lorsque le président du groupe des Verts prend la parole avant le vote d’investiture et commet un discours qui n’est ni de gauche ni de droite, ni écolo ni social, mais simplement de nature politique, il faut prendre soin de lire les visages des deux personnes objet de ses invectives.
Car, rhéteur ou acteur, le président du groupe des Verts met du coeur et s’essouffle: ça ne ronronne plus dans les tribunes.
En substance, il regrette d’abord que les récentes critiques de ses collègues du Parlement européen à l’égard de M. Barroso aient été de pure forme et que finalement la nouvelle Commission soit avalisée: il dénonce une «véritable coalition des hypocrites» entre les trois plus grands groupes politiques du Parlement (conservateurs, sociaux-démocrates et libéraux); «Juste avant la Saint-Valentin, on dit à Manuel Barroso 'Je t'aime, moi non plus», «on ne te croit pas mais on va voter pour toi».
Puis il regrette la composition de cette nouvelle Commission. Il estime qu’elle n’est «pas à la hauteur des enjeux» et qu’ainsi l’UE manque de leadership (ce faisant, il partage de nombreux avis dont ceux du Financial Times). Il s’en explique, plutôt longuement.
Le président reconduit de la Commission, M. José Manuel Durão Barroso, qui sait être souriant et donner une apparence joviale quand il le faut, finit par se fermer devant ce discours et crisper ses machoires d’homme en chair. M. Barroso n’est pas né de la dernière pluie et est même un habitué des coups de pattes de l’hémicycle européen (après tout le Parlement européen a déjà une première fois refusé d’investir la Commission qu’il présidait en 2004) ou des chefs d’Etats (Jacques Chirac lui aurait imposé le retrait de la directive sur les services dite ‘Bolkestein’); la lettre du désaccord était jusque-là feutrée en public.
Cette fois-ci M. Cohn-Bendit n’a pas pris de gants:
«la plupart des commissaires proposés n’avaient ni détermination ni vision ni ambition»; «Quelle a été l’initiative de la Commission face à la crise en Grèce?»; «Où est l’initiative de la Commission pour régler le problème de Chypre pour qu’enfin le P.I.B. de la Grèce soit soulagé de ce conflit?»; «je voudrais que la Commission (...) nous dise pourquoi elle a raté le coup»(à Copenhague) «pourquoi l’Europe n’a pas été un ‘global player’». M. Barroso n’a pas dû prendre une telle avoinée depuis sa lointaine époque scolaire.
La baronesse Ashton n’en revient pas non plus. Le velours euro-bruxellois des déclarations en glose abstraite est un souvenir ce matin du 9 février. Après des minutes de mise en cause ad nominem elle quitte son sourire gêné et ose - sans décroiser les bras bloqués sur elle- un mouvement: regardant la tribune parlementaire elle fait un léger signe de tête de protestation. On a vu des mis en cause plus indignés. En boxe on appelle ça être groggy. Il lui a été signifiée que rien n’était gratuit dans ce bas-monde de l’UE et que la «réserve» dont elle a fait preuve jusqu’à présent se paye comptant devant l’hémicycle parlementaire.
Si Daniel Cohn-Bendit avait voulu donner le la et souligné auprès des commissaires européens ce qu’allait être la nouvelle mandature parlementaire des cinq prochaines années, il ne se serait pas pris autrement. A l’heure des détresses économiques grecques et espagnoles dans la zone euro, la Banque Centrale Européenne qui doit aussi rendre compte de ses actes devant l’assemblée européenne serait bien inspirée de s’en rappeler.
I.Kipbustin, Andy Warhol & the e-Factory
Epiphany is hard Labour too #32

"- Good day officer?
Friday, February 12, 2010
Please, Sin it My Way or highway #41

No other choice than to Tango with you or over you #9

Une blague belge sur l'impossible tango dans la France officielle:
"Il y a quelque chose de pourri en République française...
Pour ses voisins, la France a souvent été un modèle d'inspiration et d'admiration, par l'intensité et la portée universelle des débats intellectuels dont elle a le secret. Elle est source d'accablement pour ses amis qui la voient se perdre dans une polémique stérile sur l'identité nationale. L'opportunité politicienne de ce débat, sa conduite hésitante et ses finalités floues donnent en effet l'impression désastreuse que la France a peur d'elle-même. Il y a décidément quelque chose de pourri en République française.
Le séminaire, qui s'est déroulé en catimini le 9 février, témoigne du piège dans lequel s'est enferré le gouvernement. D'abord son opportunité lui échappe : censé contrer le Front national, le débat sur l'identité nationale a au contraire remis les thématiques d'extrême droite au premier plan. Ensuite, sa conduite a fait défaut : faute de consensus politique au sein même de la majorité présidentielle, ces discussions de sous-préfecture et le site dédié sont devenus un défouloir au remugle vichyste. Enfin, quelles sont les finalités de cette affaire ? Apprendre La Marseillaise à l'école ? L'absurde le dispute au grotesque.
Non pas qu'il faille avoir honte de son chant patriotique. Mais plutôt que de se lamenter sur le fait que les jeunes connaissent mieux les paroles d'un chanteur à la mode plutôt que celles de l'hymne national, les Français devraient plutôt être fiers de savoir que La Marseillaise est connue.
Cette crispation sur les symboles nationaux est le symptôme le plus patent du malaise national transpirant à travers ce débat raté. C'est un réflexe de peur incompréhensible quand on connaît le poids et l'influence de la France en Europe et dans le monde. Tous les pays ont des problèmes d'immigration, les ex-pays coloniaux plus que les autres, mais nous savons bien que c'est moins l'islam qui pose problème que le manque de formation et le chômage.
Pour un voyou d'origine africaine ou un Maghrébin islamiste qui affuble sa femme d'une burqa, combien de jeunes issus de l'immigration parviennent à s'insérer et à vivre de leur travail dans nos sociétés ? L'immense majorité. Ce serait une insulte à l'avenir national si ce débat sur l'identité devait conduire à stigmatiser des couches de la population à cause des comportements individuels d'une minorité agissante, dont le cas relève de la police et de la justice.
Lorsque la France a remporté la Coupe du monde de football, je ne me souviens pas, bien au contraire, que les Français aient eu à se plaindre des capacités sportives que donnait à leur pays sa diversité ethnique et culturelle. C'est de cette France-là que l'Europe a besoin, un pays ouvert et solidaire, qui s'est forgée une identité plurielle et universelle. Deux concepts si bien mis en lumière par Amartya Sen et Karl Popper, dont j'ai repris et développé la pensée en 2006 dans un manifeste politique intitulé " Plaidoyer pour une société ouverte ". Pour moi, l'essentiel en effet n'est pas d'où l'on vient mais où l'on va.
Au moment où l'on célèbre le 50e anniversaire de la mort de Camus, il serait paradoxal que la France s'abandonne à une posture étrangère à celle qui a fait sa réputation multiséculaire. Il existe certes une autre France, maurrassienne, chauvine qui ne s'est pas illustrée au mieux lors des grands chocs nationalistes du XXe siècle. Mais de la France qu'on aime et dont on a besoin, on attend des idées, des projets, et non pas le repli identitaire d'une vieille nation frileuse, plus occupée à ressasser les échecs du passé qu'à préparer ses succès de demain. Le légitime respect dont jouit toujours la France hors de ses frontières est un gage de reconnaissance précieux et un point d'appui pour redonner confiance aux Français. Un peuple confiant trouvera sa place dans l'Europe et le monde. Et ses gouvernants seraient bien inspirés d'en prendre conscience."
Guy Verhofstadt
Président du groupe de l'Alliance des démocrates et des libéraux au Parlement européen
Ancien premier ministre belge
tribune in Le Monde, 12 février 2010.
XXIst century's icons & myths mapping our daily roaming en el Laberinto de la soledad #9

Photographer: Paul Amstrong who, en el Laberinto de la Soldedad, considers himself as follows: " I'm a photographer, a designer, a husband, a father, a writer, a reader, a wanderer, a daydreamer, a procrastinator, a stone thrower, a collaborator, a consumer. I'm everything I wish I wasn't, and everything I'm supposed to be.".