Thursday, September 30, 2010

I put light in my paintings that does not exist in my country #53

Saint-Gildas de Rhuys, Bretagne (Brusqu'elles).

L’Europe: une transition qui dure mais qui ne rompt pas

"Vidéosurveillées dans la rue comme dans les halls, les raisons de se réjouir à propos de l’Europe résistent. Ce mois de septembre a déjà montré en quelques jours toutes les tensions qui traversent bon an mal an la vie de l’UE. Par la même occasion, il en a aussi montré la résistance.

Au début de ce mois, le président de la Commission européenne M. Barroso présente aux parlementaires européens le programme politique de cette année: c’est son “discours sur l’état de l’Union” (en référence, rien de moins, à celui du même nom que le président des Etats-Unis commet devant les élus chaque année). Il joint le symbole à la parole et se tient - pour la première fois- au coeur de la tribune parlementaire: il n’est plus cantonné à son bord, au premier rang, comme d’habitude mais se voit offert la place des chefs d’Etat. Véritable hôte de l’Assemblée, son discours en est officialisé; il n’est pas sûr toutefois que le discours soit à la hauteur du symbole et de son titre.

“Quand il n’y a plus de vision, il n’y a plus de peuple” préviennent les auteurs de la Bible. Or le programme du président est réduit à un essentiel: ce que la technocratie peut conduire et trancher pour le bien de l’Union. Cela est fait d’efficacité capitalistique (combattre la crise, améliorer le gouvernance économique, relancer la croissance) et de rationalisation équilibrée des secteurs socio-économiques (construire - encore? - un espace judiciaire et policier européen, moderniser le budget européen, être acteur dans le monde).

Ce jansénisme démocratique peut laisser sur sa faim et a suscité au moins deux types de réaction.

D’abord celle des parlementaires européens qui ne manquent pas de souligner que ce discours de quantification a son importance mais qu’il tait d’autres sujets importants: l’absence de l’Europe à la table des négociations entre Israël et la Palestine; la pratique des discriminations du gouvernement français à l’égard des Roms; la taxation des transactions boursières; etc.
“Notre espèce, coincée entre ses fossiles et ses clones” raillait Jean Baudrillard (Cool Memories, 1991-1995). L’Europe a beau être coincé entre une Europe idéalisée (réconciliation des peuples, berceau de la morale universelle) et un continent à la traîne de la concurrence ingrate entre régions du monde, son futur ne peut se limiter à la gestion des ressources et la régulation de ses productions. En général cela était dit sans tonner; désormais, depuis le début de cette mandature, des députés dont MM. Verhofstad (Libéral, belge) et Cohn-Bendit (Verts, franco-allemand) donnent du coffre à l’espace politique européen. On leur emboîte le pas (“Je veux entendre de votre bouche comment nous allons combler l’écart entre ceux qui ont et ceux qui n’ont pas”, M. Schulz (Social-démocrate, allemand)).

La seconde réaction au programme comptable et notarié du président de la Commission est venu de la Commission elle-même: de madame Redding, commissaire à la justice et aux droits fondamentaux. Celle-ci a apporté le supplément d’âme qui manquait au discours du président et imprimé la vie - jusque-là absente- au programme politique de l’Union pour les cinq années à venir. Ce n’était donc pas une note de bas de page au discours; c’était un erratum.
Dès le début de son mandat cette année, elle a tenu à assurer que son portefeuille n’était pas fantoche et que les droits de l’homme n’étaient pas qu’une médaille au revers du costume rayé des affaires.

Il était donc logique qu’elle réagisse la semaine dernière à la manière française de mettre en scène télévisée l’expulsion du Rom, ce citoyen européen ni classe-moyenne ni touriste, ni home faber ni homo ludens, à jamais hors-norme. Et, surprise, la colère - d’habitude si peu européenne- n’a pas été froide (“Je pensais que l’Europe ne serait plus le témoin de ce genre de situation après la Deuxième Guerre mondiale"). Le ton n’a plus été gestionnaire (“Je déplore que la rhétorique employée dans certains Etats membres les semaines passées ait été ouvertement discriminatoire et en partie provocant”). La réponse du gouvernement français n’en a été que plus amère (“propos outranciers à l'endroit de la France”).

Et l’on dira tant mieux. Le refus d’une idée de l’Europe gérée uniquement comme une entreprise n’est donc plus le fait de politiciens élus: il relève aussi de commissaires, c’est-à-dire des gouverneurs de cet appareil administratif.

L’Europe, coincée “entre ses fossiles et ses clones”, peine à établir un espace politique supplémentaire digne de ce nom (pour définir par exemple une réaction efficace à la mondialisation). Elle est dans une transition qui dure. Ce réel est parfois désespérant comme le souligne l’abstention croissante aux élections européennes. Mais, l’actualité le montre, des acteurs européens fournissent des raisons de se réjouir: cette transition dure mais ne cède pas.”

Style is what remains once chaos put you down #22 (Tony Curtis, the Bronx, 3 June 1925 – 29 September 2010 )

Panoptic trash into homeless proposals #23

Proposition of today:
Paranoid extension of the gaze: while some of your fantasies inhabit the walls of your conscience where they well dwell, some other prothesis of the urban walls develop a panoptic desire that monitors your roaming activity en el Laberinto de la soledad.
Pax tecum,
B.

Wednesday, September 22, 2010

Panoptic rainfall into homeless proposals #22

(As usual: those are anonymous & homeless images lifted from the infinite & pixelled flow that have been happily framed by Brusqu'elles thanks to on-line softwares. Pax tecum, B.)

Epiphany is hard labour too #55 (My saturated gaze on life)

German painter: Andy Denzler (via Triangulation ).

Friday, September 17, 2010

XXIst century's icons & myths mapping our daily roaming en el Laberinto de la soledad #42 (Virtual reality)

The notion of virtual loneliness remains shapeless but it is reported by Euronews that new steps towards virtual entertainment have been recently made:

"Virtual reality is entering a new era of touch-sensitive tiles and immersive animations. Researchers in Barcelona have created a unique space at the cutting edge of digital immersion".

PRESSENCCIA project aims at studying how to create a plausible - from a brain's perspective- virtual environment. "To do that Paul’s team had to understand how our brains construct our vision of the world. “Imagine what we see is sort of rapidly jumping about – that would not be a believable experience for us. So that means one thing we have really tried to engineer here also from a psychological perspective is how do I feed this continuity of expectations that our brain is generating about the world. But I don’t only have to do it for myself, for one observer, I have to do it for everybody in this space" ".

The study becomes more interesting when you learn that experiences consist also in being immersed in a "virtual bar". Virtual masturbation is unfortunately not at the schedule.

Click on the click to be clicked to the virtual future.

Wednesday, September 15, 2010

Panoptic rainfall into homeless proposals #21

(As usual: anonymous pictures - apart from the Nicole Tran Ba Vang's picture, see below - picked from the pixelled & collective Unconscious and happily framed by Brusqu'elles. Picture of Muammar al-Khadafi & his buddy Silvio was lifted from Giannibugnosagace. Pax tecum, B.)

Epiphany is hard Labour too #54 (My post-modern skin)

Gifted French artist: Nicole Tran Ba Vang, "collection Automne/Hiver 2003/2004".

Friday, September 10, 2010

Panoptic rainfall into panoptic rainfall #20

(Anonymous pictures from the infinite Flow picked up and framed by Brusqu'elles with on-line softwares). Pax tecum, B.