Internet's anonymous & wandering wastes of cyber-images happily framed by Brusqu'elles thanks to free software of photo-editing, goodbyeforeverfatty-, various addictions, Jean Cocteau, Jonathan Haggard and national employment agencies.
Crouching and Screaming
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Wonderful 1978 illustrations by Outi Markkanen (Finland, b.1951) on Kuriosas.
Visit the link for many more illustrations from *Kurnau ja Kamaluu*.
congés d'hiver
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On ferme la galerie tampographique pour quelques jours, histoire d'aller
prendre l'air après plusieurs semaines passées à respirer des vapeur de
caoutch...
Lâcheté
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Articles > Paroles > Dictionnaire infidèle de l'amour
Lamine, 24 ans
Dans les relations amoureuses pour moi la lâcheté, c’est le fait de ne pas
être à la...
Limited edition skateboard, almost here
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Tomorrow (Sunday February 4th ) at 12:00 PM (CET) my first limited edition
(Only 10) skateboard will go online! Keep an eye on facebook or Instagram
for ...
"Ces images de la rêverie sont à la fois les mêmes que celles de la vie courante et elles sont aussi privilégiés: c’est seulement la lumière, l’éclairage, l’émotion qui change et qui les transfigure. Si vous voulez, la rêverie est pour moi comme un printemps imaginatif, un reverdissement brusque de toutes choses, pêle-mêle, sans aucun tri, même les plus usées, même les plus banales. Ce qui est important, ce n’est pas d’avoir un œil pour des visions flamboyantes, c’est d’être capable par moments de cet état d’écho, de bruissement, de mise en rumeur si vous voulez, qui accueille le tout venant pour en faire aussitôt tout naturellement de l’insolite. Et, puisque vous parlez de visionnaires... je sens que je vais dire des choses sacrilèges, mais enfin je ne suis pas très sûr que les poètes aient vu – ce qui s’appelle réellement voir,– des choses si extraordinaires. Je ne le crois même pas du tout. Ce qui compte chez eux, je pense que c’est autre chose; c’est la faculté de sauter plus légèrement, plus librement d’une image à l’autre, de les éveiller l’une par l’autre selon un code secret, des lois de correspondance assez cachées. Si vous voulez, c’est un certain art de la fugue, plutôt qu’une aptitude à percevoir des images inconnues. Et c’est aussi, c’est peut-être surtout l’accent obsessionnel qui se pose pour eux, et qui revient, sur certaines images ou certains mouvements, très simples presque toujours (ce qui leur permet de réapparaître sous mille déguisements en éveillant toujours le même timbre). Ces images alors lèvent une espèce d’émotion singulière, une lueur d’apparition, elles sont douées d’un très grand pouvoir d’ébranlement... On les devine de loin, avant même qu’elles aient pris forme, à l’émotion confuse qui se réveille rien qu’à leur pressentiment. Ce sont elles, quand il les pressent et les nomme, qui ravivent chez l’écrivain son timbre, son ton personnel, — le ton — si important, bien plus important encore pour un écrivain que la beauté des images – le ton qu’il a pour nommer certaines choses qui vraiment lui sont données, à lui exclusivement. L’approche de ces thèmes inévitables est souvent marquée chez lui par une espèce d’hésitation, de crainte et de panique, comme si c’était là vraiment ses gouffres intimes, vraiment des appels à l’engouffrement. Mais, je le répète, ces images ne sont pas riches, elles sont pauvres, simples, élémentaires, elles reviennent par là même sous une infinité de déguisements."
"Consider visual images, for example. We live in an unending rainfall of images. The most powerful media transform the world into images and multiply it by means of the phantasmagoric play of mirrors. These are images stripped of the inner inevitability that ought to mark every image as form and as meaning, as a claim on the attention and as a source of possible meanings. Much of this cloud of visual images fades at once, like the dreams that leave no trace in the memory, but what does not fade is a feeling of alienation and disconfort.
But maybe this lack of substance is not to be found in images or in languages alone, but in the world itself."
Italo Calvino, Six memos for the next millenium, 1988, Harvard University Press.
L'Idole répondait à l'appel d'hommes en lutte pour la survie; l'Art à une volonté de prendre possession du monde; le Visuel advient quand la compétition pour le 'look' a remplacé les deux précédentes. C'est-à-dire quand on n'a plus faim ni peur.
Régis Debray
Vie et mort de l'image, 1992.
('Karhozat' by Béla Tarr)
« Je suis maintenant un vieil homme, et, comme beaucoup d'habitants de notre vieille Europe, la première partie de ma vie a été assez mouvementée : j'ai été témoin d'une révolution, j'ai fait la guerre dans des conditions particulièrement meurtrières (j'appartenais à l'un de ces régiments que les états-majors sacrifient froidement à l'avance et dont, en huit jours, il n'est pratiquement rien resté), j'ai été fait prisonnier, j'ai connu la faim, le travail physique jusqu'à l'épuisement, je me suis évadé, j'ai été gravement malade, plusieurs fois au bord de la mort, violente ou naturelle, j'ai côtoyé les gens les plus divers, aussi bien des prêtres que des incendiaires d'églises, de paisibles bourgeois que des anarchistes, des philosophes que des illettrés, j'ai partagé mon pain avec des truands, enfin j'ai voyagé un peu partout dans le monde ... et cependant, je n'ai jamais encore, à soixante-douze ans, découvert aucun sens à tout cela, si ce n'est comme l'a dit, je crois, Barthes après Shakespeare, que «si le monde signifie quelque chose, c'est qu'il ne signifie rien» — sauf qu'il est. »
Claude Simon
Extrait de discours de remerciement lors de la cérémonie de remise des prix Nobel à Stockholm, le 9 décembre 1985.
"I am an old man now. Like the lives of many others who inhabit our old Europe, my early life was no little disturbed. I witnessed a revolution. I went to war in singularly murderous circumstances (my regiment was one of those the general-staffs coldly sacrificed in advance, so that a week later almost nothing remained of it). I have been taken prisoner. I've known hunger. Have been forced to exhaust myself with physical labour. Escaped. Been gravely ill, several times at the point of a violent or natural death. I've rubbed shoulders with all sorts and conditions of men, both clergy and incendiaries of churches, peaceable bourgeois and anarchists, philosophers and illiterates. I've shared my bread with tramps, in a word, I've been about the world ... all, however, without finding any sense to all this, unless it should be the one assigned to it, I believe, by Barthe, following Shakespeare: that "if the world signifies anything, it is that it signifies nothing" - except that it exists."
Claude Simon
Extract from his Nobel lecture, 9 December 1985
For a European Right to be forgotten on internet...
... that Google does not share, click on the click to be forgotten even from the iLimbos
"Nous vivons dans un monde fait de ruissellements d’images et de sons, dans une sculpture qui n’a plus toute sa tête."
Günter Brus
in Pictura Jacta Est!
" Maquerelle mondaine, tenancière de bouis-bouis, un rien indicatrice, goudou sur les bords, camée à bloc, agent de renseignement de cinq ou six services, barbousarde, gestapiste, résistante, décorée, médaillée, pote avec des ministres, en cheville avec les gangs de stupfs, fourgue, receleuse, trafiquant de tout, des armes, des faux dollars, des devises, des mineures, des cigarettes, des secrets atomiques et j'en oublie. Un joyau de femme. "
CALTEZ VOLAILLE
Ange Bastiani
1962
Dette publique, ok, mais quid de la dette privée?
"Record de dette globale en Europe en 2011.
C’est ce qu’a indiqué Eurostat à la suite de son bilan de 2011 sur l’état des finances publiques de l’UE. En effet, la dette publique a atteint en 2011 87,2% du PIB, contre 85,3 en 2010. Le ratio le plus élevé a été atteint par la Grèce (165,3%), suivie par l’Italie (120,1%). 5 pays de l’UE parviennent encore à maintenir leur niveau de dette publique en-dessous des 60% imposés par les règles de convergence de l’UE. Les plans nationaux d’austérité ayant ralenti la croissance et donc les revenus fiscaux, ils ont parfois renforcé le niveau de déficit de certains pays, comme en Grèce, en Espagne ou en Irlande. Cette dernière, avec ses 13,1% de déficit, n’atteint pas l’objectif de 10,4% qui lui était fixé dans le cadre de son plan de sauvetage. Le déficit français a été quant à lui de 5,2%. Eurostat montre par ailleurs que le suivi de la dette privée nationale témoigne d’une évolution inquiétante dans certains pays comme le Danemark (236% du PIB), la Suède (237% du PIB), ou encore le Portugal (247% du PIB).
Tout se passe comme si les pays dont la dette publique est la moins élevée étaient ceux dont la dette privée globale était la plus préoccupante.
A noter que certains pays, comme le Royaume-Uni ou les Pays-Bas, ne communiquent pas encore cette dette."
Major manufacturers have ceased production of new motion picture film cameras; cinema as we once knew it is dead
"Les Explicateurs se rangent entre deux types extrêmes, les Scients et les Sophes. Les premiers cherchent à expliquer les choses, les secondsexpliquent tout ce que les premiers ne parviennent pas à expliquer.« Les Scients prétendent que leur nom vient du latin scire, sciens, demême que le mot science, et qu'il est synonyme de savants. En réalité, ils'apparente à scier, les Scients s'occupant principalement à tout scier,hacher, pulvériser et dissoudre. Les Sophes font venir leur nom de celuide Sophie, qui est leur déesse, célèbre par ses malheurs et ses avatars.On a prouvé qu'en fait le mot n'était qu'une corruption de « sauf »,surnom que les sages leur donnaient jadis pour résumer certainesdevises qu'on leur attribuait par dérision, telles que : «je sais tout, sauf que je ne sais rien », «je connais tout, sauf moi-même », « tout est périssable, sauf moi », «tout est dans tout, sauf moi », et ainsi de suite.
La grande beuverie, René Daumal.
La Farce aux Farçais.
Il faut lui redonner bonfiance, l'aider à retrouver les voleurs qui sont les chiennes.
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