Friday, September 3, 2010

Je mets dans mes peintures la lumière qui manque à mon pays #51

Back from Douarnenez
& son festival annuel des films de ce qui reste sur scène quand le bruit global a cessé
Où dans un concert de consciences
Moins comprimées
En vacances d’empressements
A l’affût des trames
Jetées volontairement sur les géographies de l’Arrière-Monde
Le vertige horizontal trace alors sa route
Chemine sous les paupières du réel
Emprunte ses labyrinthes
Et l’acculturation des Busi-Nenge tremblote du fleuve Maroni jusqu’ici
Et le massacre silencieux des Karen tremblote des plaines birmanes jusqu’ici
Et Port-au-Prince tremblote sur l’échelle de Richter jusqu’ici
Lentement
Calmement
Aux abords de la chaise en plastique
Sans le soulagement d’un slogan
Sans correction d’impuissance
Réaménage le royaume des images
Où le soir venu les carabins des Caraïbes rythme le Malgré-Tout sur la place du fest-ty-val
Secousse le désir malmené par ce qui reste sur scène quand le bruit global a cessé
Où l’amitié attablée, amzer zo, met du beurre salé dans l’éternité de son sentiment
En remet encore un peu pour être sûr
A Douarnénèze
Où les strings coincés dans la Pomme d’Amour ont difficilement pris mode mais où, gast, la rencontre concupisce sans complexe (bières et capotes 100% bio)
Où, ma doué, à coups de soleils noirs, le shit - encens de la nuit- époumone le Uno
Avant la rentrée vers les coups d’Assomoire de la iLangue et de la ePolitique portés sur la mémoire

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